Sécurité des digues, des écluses, de la Maline.

Risques d'inondations.

Compte rendu de la réunion du 3 décembre 2024

18h - Cabane du Piou.

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Présents :

  • Cent dix personnes environ ont assisté à cette réunion organisée par les associations de résidents du quartier : Avdo et Asso de la Petite Maline, l’association Auport et les ostréiculteurs : AOB et Syndicat de la Teste,
  • La Municipalité était représentée par Patrick Davet, JF Boudigue, Nelly Delepine, Philippe Busse et Matthieu Castaingts.
  • Mme Jeandenand, directrice du SIBA avait délégué M. Bijoux expert en digues et submersions.
  • Le sous-préfet était représenté par M Marc Sanchis (Laure Tesseyre secrétaire générale était excusée pour raisons personnelles).
  • Le SMPBA invité était absent.

Le document qui a servi de support à la présentation est disponible 

­Situation et enjeux

La situation des digues, de la Maline et de l’écluse du Canelot. a été décrite. 

Le document illustre par des photos l’état actuel de dégradation des digues, des fissures sur l’écluse du Canelot et la situation de la Maline.

 

Pour les ostréiculteurs un bon fonctionnement de la Maline est essentiel pour poursuivre leur exploitation et conserver leurs agréments sanitaires. 

Trente exploitations sont concernées sur le port de la Teste. Plus de cent familles vivent directement et indirectement de cette activité.  

L’ostréiculture sur le port demeure un pilier de l’activité économique et de l’attrait touristique de la ville. C'est un élément clé de sa culture et de ses traditions.

Pour les habitants du quartier du Canelot et des Bordes les risques d'inondation concernent 270 maisons (dont certaines uniquement en RDC) et 12 immeubles soit environ 1200 personnes. 

 

Les résidents, les ostréiculteurs et les usagers du port sont tous solidaires tant pour faire face aux risques d’inondation que pour sauvegarder une activité ostréicole.

Une prospective des années à venir (voir document joint) a montré que les solutions apportées doivent prendre en compte les évolutions liées au changement climatique, montée des eaux, accélération de la fréquence et de l’intensité des phénomènes.

 

Discussion :

M le Maire a exposé la solution qu’il avait proposé pour financer la remise en état de la Maline comme celle du Canelot et de son écluse.

  • La mairie apporterait150 k€ et céderait indéfiniment des revenus des corps morts au SMPBA (175K€/an) .
  • l'Etat apporterait 600 K€
  • Les 2,6 M€ prévus pour l'aménagement de l'avenue des Ostréiculteurs seraient utilisés ici.

 

Le SMPBA a exposé dans la presse que les travaux de l’avenue étaient certes prévus mais que leur financement n’était pas identifié. 

L’Etat a déclaré que les 600 K€ évoqués verbalement n’étaient pas actés dans les budgets.

La solution proposée par la Mairie n’a plus de financement.

Il n’y a plus aucune perspective de réparation de la Maline, de remise en état du Canelot et de son écluse.

 

A la demande la préfecture l’association qui gère la Maline (ASA de la Maline) s’est d’ores et déjà déclarée défaillante. Marc Sanchis représentant M. le sous prefet a expliqué que le sujet de la Maline était "juridiquement complexe et qu’il était repris à la base". 

A ce jour, la défaillance de l’ASA n’a pas été actée par l’Etat. 

 

Après un débat ouvert et constructif, il a été convenu d’organiser à court terme des réunions de travail entre la sous- préfecture, la commune et les parties concernées afin de mettre en œuvre des mesures rapides traitant les sujets prioritaires de sécurité avec des budgets plus limités.

 

Cette solution pourrait s’appuyer sur une poursuite d’activité de l’ASA avec de nouveaux membres (pouvant inclure la commune).

 

Les digues ...

M Bijoux du SIBA a exposé que la gestion des digues devrait revenir au SIBA début 2025. A partir de cette date, des études de faisabilité puis des appels d’offres seront lancés pour choisir les intervenants. 

De nombreux participants ont manifesté leur mécontentement face à la complexité de fonctionnement du « millefeuille administratif » et aux délais des processus mis en œuvre pour faire face à l’urgence des risques d’inondation du quartier.

M Bijoux a également précisé que la responsabilité du SIBA concernerait uniquement les digues. L’écluse du Canelot ainsi que le dispositif d’alimentation de la Maline (à réaliser) ne sont pas de sa responsabilité.

L’écluse du Canelot resterait donc de la responsabilité de la commune et celle de la Maline de l’ASA ou des successeurs.

 

La réunion s’est terminée vers 19h 30.

 

La suite...

Il a semblé important à l’ensemble des participants de suivre attentivement l’évolution des décisions et leur mise en oeuvre. 

La balle est actuellement dans le camp de la Mairie et de la sous- préfecture. Le SIBA s’est déclaré prêt à s’engager dès qu’il aura acquis la responsabilité des digues concernées.

 

Les associations à l’origine de cette réunion seront force de proposition dans le traitement de ces sujets prioritaires.

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